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MISSION SUR LA COLONISATION ET LA GUERRE D’ ALGÉRIE : LES HARKIS NE DOIVENT PAS ETRE, UNE FOIS DE PLUS, les oubliés de l'Histoire

27/7/2020

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​Le Président Macron vient de confier à Benjamin Stora une mission sur la colonisation et la guerre d'Algérie.
L'historien présenté comme le grand spécialiste de la guerre d'Algérie est chargé de "formuler librement des recommandations sur les prochaines étapes de ce travail de vérité et de mémoire», selon l’Élysée.

Il devra rendre ses conclusions avant la fin de l'année !

Cinq mois pour faire des propositions pour faciliter, toujours selon le Palais, "la réconciliation des peuples français et algérien" !

Nous ne savons pas grand chose des intentions de Stora, ni de sa méthode, si ce n'est qu'il se rend depuis des années en Algérie (comme d'autres historiens spécialistes, eux-aussi de la guerre d'Algérie).
Peut-être ont-ils déjà bien déblayé le terrain ?

Le délai de la mission accordé à Stora est-il suffisant pour un sujet aussi complexe et nourri d'une multitude d'événements ?
Stora a-t-il vraiment tous les éléments nécessaires et surtout la volonté d'aller jusqu'au bout de ce travail de Vérité indispensable ?
Compte-t-il travailler avec les spécialistes de la violence coloniale comme Sylvie Thénault ou Olivier Le Cour Grandmaison qui ont décrit le système discriminatoire et raciste de la République Impériale, les massacres à grande échelle et la destruction des structures sociales qui existaient en Algérie ?
Va-t-il faire appel à des historiens algériens, véritablement indépendants du pouvoir ?
A-t-il le souhait d'entendre les associations de Harkis qui ont leur mot à dire sur cette Mémoire de la guerre d'Algérie ?
Donnera t-il la parole aux psy qui ont fait un travail remarquable sur les traumatismes en lien avec le système colonial, traumas qui perdurent encore pour de nombreux Harkis et leurs proches mais aussi de l'autre côté de la Méditerranée ?

Beaucoup de questions que nous pouvons nous poser et la même impression que nous a donné Macron avec son fameux "groupe de travail Harki".
Une affaire vite expédiée sans véritable écoute et sans aucune solution concrète !

Avec la mission Stora, le Chef de l'Etat va encore tenter de faire croire à tous les citoyens qu'il est le "Président courageux" qui veut regarder le passé de la France avec lucidité et qui agit !!!


Nous pouvons craindre que la Vérité sur les Harkis soit, une fois de plus, occultée parce que ce sujet dérange grandement le pouvoir algérien qui a bâti toute sa légitimité sur une histoire complètement falsifiée.

Les Harkis sont les témoins gênants de cette histoire !

Avoir une exigence de Vérité mettrait au grand jour la stratégie de l'Empire colonial français qui a recruté dès le début de la conquête militaire de ce qui allait devenir l'Algérie des "indigènes musulmans" pour qu'ils s'entre tuent afin de faciliter leur emprise sur ces populations.
La Vérité historique démontrerai que les Harkis ont été, eux-aussi, des victimes du système colonial et qu'ils ont été enrôlés sans consentement libre et éclairé.
Les responsabilités de la France seraient établies avec encore plus de certitudes dans les tueries de masse des populations civiles et l'utilisation au mépris des Droits de l'Humain et autres traités internationaux de ces mêmes civils dans un conflit armé.

EXIGEONS DE MACRON ET STORA QUE LES HARKIS ET LEURS FAMILLES AIENT VOIX AU CHAPITRE !!!  
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Mission Stora&Harkis ?
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L’UNITÉ DU MOUVEMENT HARKI NE SE FERA PAS DERRIÈRE UN GRAND CHEF CHARISMATIQUE !

27/7/2020

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L’UNITÉ DU MOUVEMENT HARKI NE SE FERA PAS DERRIÈRE UN GRAND CHEF CHARISMATIQUE !
MAIS BIEN AUTOUR DE PROJETS FÉDÉRATEURS QUI RÉPONDENT A NOS REVENDICATIONS LÉGITIMES.


Le Collectif Justice pour les Harkis et leurs familles comme beaucoup d'associations ou de simples militants qui agissent en dehors de toute structure, ont compris depuis longtemps qu'il n'y a personne au sein de notre communauté de destin capable de rassembler sur sa prétendue légitimité.

Fédérer la multitude des associations, comme voudraient le faire croire certains, est un mythe voire un mensonge.

La Reconnaissance de toutes les fautes commises par les gouvernements successifs et la Réparation intégrale de tous les préjudices subis (et sûrement pas symbolique…) ne pourront se réaliser que si nous sommes en capacité de nous faire entendre par nos gouvernants.

Nous l'avons tous constaté, au moment du mouvement des Gilets Jaunes ou de la contestation de la réforme des retraites, notamment, il est indispensable de créer un rapport de forces pour obliger le gouvernement à écouter les citoyens.
Même avec des dizaines de milliers de personnes dans la rue et avec des manifestations qui se sont succédé, il a été très difficile de faire admettre le bien-fondé des revendications.
Il en est de même pour les Harkis et leurs familles qui, après 58 ans de dénis, sont toujours les laissés pour compte de la République.
Pour peser sur les décisions qui doivent être prises pour que la Vérité et la Justice nous soient rendues, nous ne disposons pas de beaucoup de possibilités.

Certains d'entre nous attendent encore le grand soir ou la venue du "Messie" de la communauté Harki !
Il est temps de comprendre que nous ne parviendrons à nos objectifs qu'en nous rassemblant autour de projets sur la Mémoire et sur la Réparation qui font consensus et SURTOUT QUI CORRESPONDENT BIEN A NOS ATTENTES.

IL N'EST NULLEMENT QUESTION D'UNE MÉMOIRE TRONQUÉE OU FALSIFIÉE, PAS PLUS QUE NOUS NE VOULONS D'UNE RÉPARATION SYMBOLIQUE.
Pour ce faire, nous devons être capables d'AGIR ENSEMBLE, DANS LA CONCERTATION ET EN RECHERCHANT LA PLUS GRANDE EFFICACITÉ.

Ce n'est sûrement pas en allant blablater gentiment avec Macron (ce seront plutôt ses conseillers…) que nous aurons gain de cause.
Le rapport de forces est à créer avec d'autres moyens, comme des actions juridiques multiples.

LES MILITANTS DE LA CAUSE HARKI QUI ONT CHOISI CETTE OPTION POUR NOUS RASSEMBLER ET ETRE ENFIN ENTENDUS SONT PRÊTS A SE DÉPLACER PARTOUT OU IL LE FAUDRA POUR ÉCHANGER ET EXPLICITER CES ACTIONS.

CONTACTEZ-NOUS !
  
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COMMUNIQUE DE PRESSE DU SAMEDI 4 JUILLET 2020-Camp de Rivesaltes-

9/7/2020

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COMMUNIQUE DE PRESSE DU SAMEDI 4 JUILLET 2020-Camp de Rivesaltes-

Samedi 4 juillet 2020, des militants de la cause Harki venant principalement de la région Grand Sud se sont retrouvés au Camp de Rivesaltes pour rendre hommage à ceux que l’on désigne sous le terme générique de Harkis qui regroupe tous ces autochtones de cet ancien territoire français qui ont pris les armes au côté de la France durant la guerre d’Algérie.
 
Il s’agissait d’abord de nous souvenir des conditions dans lesquelles ces réfugiés de cette guerre qui n’a jamais voulu dire son nom pendant de nombreuses années, ont été accueillis par le gouvernement.

Rappelons que plus de 20 000 personnes qui ont pu rejoindre la métropole sont passées dans ce camp de transit, véritable lieu d’internement où les conditions de vie étaient inhumaines.

Ce camp qui a servi aussi à interner les républicains espagnols fuyant le franquisme, les Juifs victimes du nazisme et du régime de Vichy, les Tziganes, tous ces indésirables étrangers, reste une douleur profonde dans la Mémoire collective Harki.

Les militants de la cause Harki ont à cœur de rappeler l’infâmie des représentants de l’Etat qui, après avoir désarmé et démobilisé ses anciens soldats, les a laissés sans protection face aux nouveaux maîtres de l’Algérie.
Ceux qui ont pu trouver refuge en France, parfois avec leurs familles, ont ensuite subi la mise sous tutelle et une réglementation d’exception de l’Etat qui en ont fait des sous citoyens, privés de leurs libertés fondamentales et de tous les droits auxquels pouvaient prétendre le reste de la population française.
Les conséquences de ce nouvel abandon furent terribles : discriminations généralisées en tout genre, maintien de cette population dans la précarité morale et matérielle, pas d’apprentissage du Français pour ces anciens militaires et leurs épouses déjà victimes du rejet du système scolaire en Algérie, exclusion des dispositifs de réinstallation et d’indemnisation des biens perdus en Algérie dont ont profité quasi exclusivement ceux que les pouvoirs publics ont désigné sous le vocable « Rapatriés d’origine européenne » pour mieux les distinguer des « Rapatriés d’origine Nord Africaine », « Français musulmans » ou encore « Rapatriés de confession islamique ». 
Les enfants ont eux-aussi subi de plein fouet cette politique de relégation avec un échec scolaire extraordinaire, des difficultés d’insertion professionnelles considérables, un taux de suicide bien au-dessus de la moyenne nationale, la délinquance, l’alcoolisme, la drogue...

Une autre faute d’une gravité exceptionnelle a été commise par les pouvoirs publics. Il s’agit des souffrances psychiques dont ont encore à souffrir nombre de ces Français, entièrement à part.
Ces traumatismes qui trouvent leur origine d’abord dans la violence du système colonial et du conflit armé entre 1954 et 1962 où ils ont assisté à des exactions insupportables ont été aggravés par les conditions de vie dans tous les lieux d’exclusion organisés par l’Etat.
Rien n’a été fait pour venir en aide à ces personnes en grande souffrance psychologique, ce qui constitue une énième faute pour non-assistance à personne en danger.
Aujourd’hui encore, les effets de ces traumatismes post-guerre se font sentir chez les anciens qui n’ont pu se défaire de ce passé si douloureux mais aussi chez un grand nombre d’enfants chez qui le trauma s’est transmis.

La Mémoire de ce camp de la honte, c’est aussi les centaines de personnes décédées à cause des maladies, du froid, de la mal nutrition.
A ce jour, plus de cent dépouilles ont été retrouvées dont une grande majorité d’enfants, tous enterrés de manière expéditive sans aucun respect pour les familles concernées.
Une stèle a été inaugurée récemment, rappelant le sort réservé à ces personnes.
Il aura fallu attendre près de soixante ans pour que des recherches soient menées sur cet événement traumatisant !
Notons aussi qu’il y a sûrement beaucoup d’autres corps qui n’ont pas encore été retrouvées car disséminées sur cet ancien camp militaire de plus de 600 ha.

Cela constitue indéniablement un élément important dans la détermination des responsabilités de l’Etat français en ce qui concerne les nombreux préjudices que nous avons subis. 
  
Le travail de Mémoire que nous menons met en évidence les nombreuses fautes commises par l’Etat français durant de longues années à l’égard de cette population, jugée « inassimilable » par de nombreux dirigeants politiques qui voulaient justifier ainsi cette mise au ban de la Nation.

Pas un seul gouvernement, depuis la fin de la guerre d’Algérie, n’a eu le courage d’admettre l’ampleur de ces fautes et la nécessaire Réparation qui est due aux Harkis et à leurs familles.

M. François Hollande, alors Président de la République, avait admis le 25 septembre 2016, ces responsabilités dans l’abandon, les massacres et les conditions d’accueil inhumaines réservées à ces Harkis et à leurs familles.

M. Macron s’était engagé à confirmer et officialiser cette reconnaissance des responsabilités avant son élection.

Cette déclaration figurant dans le « contrat de devoirs pour les Harkis » réalisé par un de ses conseillers, M. Michel Bernos, n’a jamais été suivie d’effet.

Pourquoi le déni, l’inégalité de traitement et les discriminations entre des citoyens Français perdurent dans l’indifférence générale ?

Pourquoi les « Rapatriés d’origine européenne » ont pu bénéficier de mesures spécifiques, qui auraient dû profiter également aux « Rapatriés d’origine Nord Africaine », eux-aussi jouissant de la qualité juridique de rapatrié ?
Comment pouvons-nous accepter la forclusion imposée à nos parents, illettrés et ne pouvant donc connaitre leurs droits ?

Pourquoi la responsabilité admise en 1995 par M. Jacques Chirac sur la responsabilité de la France dans la déportation des Juifs Français a-t-elle entraîné la création d’une commission d’indemnisation que nous réclamons, sans succès, depuis des années ?

Ce que nos compatriotes Juifs ont obtenu, les Harkis et leurs familles sont en droit de l’exiger, eu égard aux préjudices énormes subis.

La Réparation INTÉGRALE DE TOUS LES PRÉJUDICES SUBIS est une dette morale et matérielle que l’Etat doit honorer au nom de la solidarité nationale.

Réparer tous les torts subis par ces personnes victimes des errements politiques des gouvernements successifs est l’étape indispensable pour que nous puissions entrer dans la phase du travail de deuil, du pardon et de l’oubli.

Les militants de la cause Harki qui se sont retrouvés ce samedi à Rivesaltes ont affiché leur détermination pour que la Vérité et la Justice soeint enfin accordées aux Harkis et à leurs familles.
Face au déni qui persiste au sein des décideurs de notre Etat de Droit, Ils ont convenu d’engager toutes les actions juridiques possibles au plan national et international pour que la dette de la France soit honorée.

Une concertation très large est d’ores et déjà lancée auprès des représentants d’association et des militants, en général, pour que ces actions soient portées par le plus grand nombre pour une réelle efficacité.

CONTACTS :
MME Zohra ARIDJ   06 13 76 76 29
M. Abd El Kader MOKHTARI  06 24 42 53 83


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    ACTIONS JURIDIQUES
    Si vous souhaitez avoir des renseignements complémentaires au sujet des actions juridiques que nous envisageons de mettre en place. 
    Vous devez d'abord savoir que les objectifs que nous poursuivons sont d'obliger l'Etat à ouvrir de véritables négociations pour obtenir la réparation de tous les préjudices subis.

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RIVESALTES SAMEDI 4 JUILLET 2020

6/7/2020

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RASSEMBLEMENT HARKI
RIVESALTES SAMEDI 4 JUILLET 2020


​

La Mémoire et la Réparation étaient les deux thèmes de cette journée qui nous a permis de nous retrouver ; il est à noter que des personnes ont fait un long déplacement ce qui prouve leur grand intérêt pour notre cause et leur volonté d'œuvrer ensemble à la recherche de solutions aux problèmes que nous connaissons et que l'état n'est toujours pas disposé à régler.

La matinée a été consacrée au devoir de mémoire qui nous incombe.
Nous nous sommes recueillis sur la stèle en hommage aux Harkis et à leurs familles qui ont transité par le camp de Rivesaltes qui est un lieu hautement symbolique pour notre communauté de destin.

Ce camp fait partie de la Mémoire collective Harki.
Gardons toujours en mémoire que plus de 20000 personnes qui fuyaient les exactions des « indépendantistes » de la dernière heure sont passées par ce « camp de transit », véritable lieu d’internement et y ont vécu dans des conditions inhumaines.
Il nous appartient de rappeler, sans cesse, comment les autorités de l’époque ont accueilli toutes celles et tous ceux qui se sont retrouvés au côté de la France.
Il faut aussi se souvenir de la mise sous tutelle de et la réglementation d’exception que l’Etat français nous a réservées et qui ont duré de longues années.
Un hommage a également été rendu aux nombreuses personnes décédées dans ce camp de la honte.
La stèle qui rappelle les conditions de vie terribles qu’ont enduré de nombreuses familles est située sur une autre partie du camp.
Il s’agit principalement d’enfants en bas âge enterrés à la hâte et dont les corps ont été retrouvés.
Il aura fallu attendre près de soixante ans pour que les pouvoirs publics procèdent à ces recherches et commencent à sortir du déni au sujet des
conditions de vie dans les camps !
Il faut souligner qu’il y a sûrement d’autres dépouilles disséminées sur cet ancien camp militaire qui, rappelons-le, s’étend sur près
de 600 hectares !
Le déni et la politique d’exclusion réservée aux Harkis et à leurs familles sont mises au grand jour grâce à cette découverte ; malheureusement,
les grands médias nationaux n’ont rien dit sur tous ces morts dont les gouvernements de l’époques sont fautifs.
Cela constitue indéniablement un élément important dans la détermination des responsabilités de l’Etat français en ce qui concerne les nombreux préjudices que nous avons subis.

Le travail de Mémoire que nous devons continuer à mener, indépendamment de la mémoire officielle voulue par les pouvoirs publics (inauguration de stèles, de plaques commémoratives ou journée nationale d’hommage), doit nous inciter à faire vivre tous les lieux rappelant l’histoire si
particulière de ces réfugiés de la guerre d’Algérie, citoyens français, mis au ban de la Nation.
Nous devons organiser, nous aussi, des pèlerinages de mémoire, des expositions et des conférences-débat, nécessaires pour la quête de la Vérité et de la Justice.
Le Mémorial du Camp de Rivesaltes nous appartient de la même manière que nos compatriotes Juifs, Réfugiés Espagnols, Tziganes, tous ceux, comme les Harkis, qui ont été qualifiés d’indésirables étrangers.
C’est un outil qui doit nous servir à construire notre Mémoire collective et c’est ce travail en commun que nous devons mener qui favorisera l’unité du mouvement Harki en nous retrouvant autour d’une histoire partagée par le plus grand nombre d’entre nous, au plus près de la réalité et
dépouillée de tous les mythes qui ont encore cours aujourd’hui.
Parler de la Mémoire nous permet de légitimer plus encore nos demandes en matière de Réparation.
C’est bien en rappelant sans cesse les maltraitances que nous avons subies que nous informerons le grand public de cette infamie des représentants de l’Etat.
Ce sont autant d’éléments qui viendront confirmer tout ce que nous dénonçons depuis des années et qui constituent des fautes graves des pouvoirs publics.
Mettre en lumière tout ce que nous avons subi dans TOUS les lieux d’exclusion qu’il s’agisse des camps, des hameaux de forestage et autres cités urbaines ou zones rurales, rappeler la réglementation d’exception appliquée à des citoyens français, expliciter les discriminations et le racisme subis, nous permettront de faire admettre, d’abord aux décideurs politiques, que de nombreux préjudices ont été commis, qu’il convient de réparer.

Le « groupe de travail Harki » n’a jamais été en mesure de proposer des solutions acceptables pas notre groupe social parce qu’il n’y a jamais eu de volonté de parvenir à un diagnostic partagé de la part des pouvoirs publics.

Le déni est toujours là. Ajoutons à cela l’argument des contraintes budgétaires qui nous est renvoyé, en permanence, à la figure, nous voyons tous qu’il est d’abord impératif pour nous de créer un rapport de force.

Notre incapacité à fédérer le mouvement associatif Harki étant une triste réalité, nous devons réfléchir à d’autres moyens pour agir le plus efficacement possible.

L’idée de nous rassembler autour de projets d’actions communes est la plus crédible.


C’est dans ce sens que le Collectif Justice pour les Harkis, soutenu par des militants indépendants, des associations mais aussi des sympathisants extérieurs au groupe Harki (je remercie particulièrement notre ami Bernard, ancien avocat pour toute son implication à nos côtés), propose de mettre en place une stratégie d’actions juridiques pour obliger le gouvernement à engager de véritables négociations.

Dans un premier temps, nous invitons toutes celles et tous ceux qui partagent nos idées et notre analyse de demander Réparation des préjudices subis, à titre individuel.
Un modèle de requête préalable en indemnisation a été élaboré et sera transmis à toutes celles et tous ceux qui veulent s’inscrire dans la démarche que nous proposons.
Il est important de rappeler que NOUS SOMMES DANS UNE ACTION COLLECTIVE.
Toutes les requêtes préalables devront être centralisées par le bureau qui sera chargé de la mise en œuvre de cette action et qui les transmettra au ministre concerné.
L’objectif est bien de montrer au gouvernement notre capacité à agir ensemble mais aussi notre détermination.


En cas d’un nouveau refus du gouvernement de réparer comme il se doit les préjudices subis, nous saisirons les tribunaux administratifs, indépendamment de la décision du Conseil d’Etat du 3 octobre 2018 qui ne règle en rien le contentieux que nous avons avec l’Etat français.

Nous réfléchissons également à d’autres actions plus fortes encore, au plan pénal, pour la complicité de crimes contre l’Humanité dont est coupable la France et au niveau international.


Nous sommes à la disposition de notre communauté de destin et nous comptons sur l’implication de chacun d’entre nous pour rassembler plus encore et agir collectivement.

Rendons la dignité qui est due d’abord à nos parents.

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Pour tout renseignement sur les différentes actions juridiques * qui ont été élaborées par nos militants et des avocats, contactez nous :
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