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Les Harkis ne demandent ni l'aumône, ni du symbolique,ils attendent la Vérité et la Justice !

14/10/2018

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LES HARKIS NE DEMANDENT NI L'AUMÔNE, NI DU SYMBOLIQUE,ILS ATTENDENT LA VÉRITÉ ET LA JUSTICE !

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​Les cérémonies du 25 septembre qui se sont déroulées un peu partout en France ont clôturé la grande opération médiatique menée par les communicants de l'Elysée suite à la remise des conclusions du "groupe de travail Harki". Dans la continuité des beaux discours que l'on nous sert depuis plusieurs semaines et qui mettent en avant la "reconnaissance "de la France et de "nouvelles aides pour certains de leurs fils et filles qui peuvent connaître, encore aujourd’hui, les situations les plus difficiles du fait de cette histoire si singulière", les allocutions prononcées à l'occasion de la journée nationale d'hommage aux Harkis, à l'image du rapport du Préfet Ceaux, se gardent bien de parler de fautes et de responsabilités de tous les gouvernements qui se sont succédé de 1962 à nos jours. 
La Réparation des préjudices que nous avons subis qui se résume chez notre nouveau Président à des actions mémorielles et à du symbolique, est totalement insignifiante.
Finalement, c'est bien le changement dans la continuité !!!
 

Exigence de vérité ?
Le Président Macron a affirmé à maintes reprises sa volonté de tenir un discours de vérité, que ce soit dans le "contrat de devoirs" rédigé par son collaborateur d'alors, M. Michel Bernos, à l'occasion de sa rencontre avec deux délégations de représentants Harkis le 25 septembre 2017 ou encore lors de ses prises de parole sur la guerre d'Algérie et la colonisation.
Le message du 25 septembre 2018 pose, à nouveau, ce grand principe  : 
"Aujourd’hui, la France regarde son passé en face et fait sienne l’exigence de vérité."
Si tel était le cas, et conformément aux engagements pris à plusieurs reprises, le Chef de l'Etat devrait confirmer la reconnaissance des nombreuses fautes commises à l'égard des Harkis et de leurs familles qu'avaient exprimées M. François Hollande, Président de la République, en exercice, le 25 septembre 2016.
Car c'est cette RECONNAISSANCE qu'attendent ces dizaines de milliers de personnes qui ont subi la trahison, l'abandon et un véritable génocide social sur le territoire métropolitain. 
La reconnaissance à travers les beaux discours et autres gestes purement symboliques ne répondent en rien aux attentes des Harkis et de leurs familles, victimes de la relégation et l'assistanat organisés pendant des années par tous les gouvernements successifs qui ont fait de cette population des citoyens de seconde zone.
C'est pourtant le candidat Macron qui clamait en 2017 : "Nous affirmons que l’égalité sera une des clefs de voûte de notre projet pour construire une société solidaire et fraternelle, seule garante d’un vrai vivre ensemble, un vivre ensemble qui se doit de regarder la vérité historique avec courage et lucidité".

La Vérité impose donc que l'on reconnaisse, une bonne fois pour toutes et OFFICIELLEMENT, toutes les fautes commises par les autorités depuis tant d'années et que l'ETAT RÉPARE définitivement et comme il se doit, l'ensemble de ces préjudices.

Reniements, contradictions et mépris
Les discours que nous avons entendu ces dernières années ont tous mis en avant cette exigence de vérité et ont admis la responsabilité de tous les gouvernements dans la politique discriminatoire réservée aux Harkis et à leurs familles.
Mais ces déclarations ne resteront que de belles paroles si rien n'est fait pour que les nombreuses fautes commises soient réparées et que tout soit fait pour que cette catégorie de français puisse enfin bénéficier d'une véritable citoyenneté.
Il y a un an,  quand le tout nouveau Président avait reçu deux délégations de nos représentants, l'espoir de voir enfin un gouvernement prendre à bras le corps la question Harki, était là.
Nous répéterons inlassablement les engagements du Chef de l'Etat qui nous disait vouloir 
"aller au bout de ce qui doit être fait par la République vis-à-vis des Harkis et de leurs enfants".

 ALLER AU BOUT DE CE QUI DOIT ETRE FAIT PAR LA RÉPUBLIQUE !!!

Nous parler aujourd'hui d'une revalorisation de 33 € par mois de l'allocation de reconnaissance ou d'un fonds de réparation de 40 millions d'euros pour une petite catégorie d'enfants de Harkis ou encore d'un énième beau discours même devant le Panthéon est donc la conception de notre Président de la Justice et de la solidarité nationale qui sont dues aux Harkis !!!

Et que penser de la déclaration du Député Damaisin, celui-là même qui nous était présenté comme le rapporteur de "la future loi de réparation" : « Les harkis pensent que leur problème est la priorité nationale, soupirait lundi le député LREM du Lot-et-Garonne Olivier Damaisin, joint à l’Assemblée. « Ce n’est évidemment pas le cas mais ils ne veulent pas l’entendre. C’est un problème qu’il faut régler mais nous ne sommes pas à une époque où l’on peut jeter l’argent par les fenêtres. Je rappelle qu’au départ, la somme proposée était de 10 millions et c’est finalement 40 millions qui ont été débloqués. 40 millions qui seraient appréciés, par exemple, des retraités agricoles. » (La Dépêche du Midi, 25 septembre 2018)

Ces propos sont scandaleux et témoignent de son ignorance des nombreux problèmes endurés par les Harkis et leurs familles.
Il est évident que ce parlementaire ne connait rien aux conditions de vie de ces "français, entièrement à part" qui sont passés dans des camps, hameaux de forestage et autres cités urbaines, véritables espaces totalitaires où leurs droits élémentaires ont été bafoués.
Il ne sait peut-être pas que beaucoup enfants sont morts de froid au camp Joffre de Rivesaltes et ailleurs. Il ignore probablement le nombre de suicides beaucoup plus élevé dans ce groupe social que dans le reste de la communauté nationale tout comme il ne doit rien connaitre des souffrances psychiques dont ont encore à souffrir aujourd'hui de nombreuses personnes de la première et de la seconde génération.
Sait-il seulement que de nombreux enfants de Harkis ont été privés d'une scolarité normale et qu'ils n'ont pu s'insérer professionnellement ?
Il est sûr que ce monsieur qui nous dit que "nous ne sommes pas à une époque où l'on peut jeter l'argent par les fenêtres" méconnaît la grande précarité morale et matérielle qui touche encore toutes ces personnes qui n'ont toujours pas la pleine citoyenneté qui leur est due.
Et tenir ce genre de propos est une offense de plus faite aux Harkis et à leurs familles parce que la Réparation des fautes commises par les représentants de l'Etat de 1962 à nos jours est une obligation pour tous ceux qui prétendent incarner les valeurs de la République dont la devise n'est pas qu'une simple formule : "Liberté, Egalité, Fraternité".
La solidarité nationale qui s'est appliquée, en d'autres temps, à d'autres concitoyens, doit l'être, de la même manière aux Harkis et à leurs familles.
Ne nous faites pas pleurer ou culpabiliser, Monsieur le Député !
Des fautes ont été commises et vous devez réparer !  N'importe quel citoyen lambda doit indemniser tout préjudice qu'il cause. Les représentants de l'Etat sont-ils au-dessus des lois ?
Vous qui semblez tellement préoccupé par l'état des finances publiques, pourquoi restez-vous avec vos amis aussi silencieux au sujet de la fraude fiscale ?

Cette fraude a atteint le chiffre astronomique de 100 Milliards d'Euros en 2017 et cela fait des années que des milliards échappent au budget de la Nation. Ces 100 Milliards permettraient de combler le déficit budgétaire et de financer le régime des retraites (un dossier que vous avez en charge...).
Cet argent servirait aussi aux populations les plus fragiles dont nous faisons partie.
Là aussi, vos beaux discours sur le Plan Pauvreté mettent en évidence toutes vos contradictions.
Votre parti politique clame tout haut vouloir agir "en détruisant les inégalités à la racine, en réparant les inégalités de destin". 
Le Président Macron nous a même dit : "... il y a un projet solidariste et humaniste qui fait que chacune et chacun doit considérer qu'une part de notre place dans la société est aussi un peu d’aider l'autre, l'aider à retrouver sa place, de conjurer ce sort, de construire la cohésion d'une nation, d’œuvrer à cette résistance civique, et ce lieu est là pour en dire toute la symbolique, sans laquelle une nation n'est pas une nation." ... "ce combat, c'est un combat de justice, de dignité, de responsabilité, n'oublier personne, c'est dire en quelque sorte comme diraient certains, au premier de cordée : n'oubliez pas les derniers de cordée."
8 Milliards d'Euros ont été trouvés pour ce Plan Pauvreté et PAS UN EURO POUR LA RÉPARATION DES FAUTES COMMISES PAR LES REPRÉSENTANTS DE L'ETAT POUR CES CITOYENS QUI ONT ÉTÉ DISCRIMINES ET SUBISSENT ENCORE LES CONSÉQUENCES DE CES POLITIQUES D'EXCLUSION !

La Justice, comme ultime recours
Il est clair que le gouvernement actuel ne réglera pas le contentieux lié aux conditions d'installation sur le sol français.
Les nombreux préjudices commis représentent des dommages et intérêts importants que nos décideurs politiques ne sont pas prêts à nous payer, au nom de prétendues contraintes budgétaires.
Cette position est véritablement scandaleuse, à plus d'un titre, car elle dénote ce refus des politiques d'honorer la dette morale et matérielle qu'elle a à l'égard de cette partie de la population mais aussi parce que nos gouvernants voudraient se mettre au-dessus des lois.
Cela est d'autant plus inacceptable que cette décision maintient l'inégalité de traitement que nous dénonçons depuis des années que ce soit vis-à-vis de nos compatriotes rapatriés d'origine européenne qui ont bénéficié de lois d'indemnisation de plusieurs Milliards d'Euros ou de nos compatriotes Juifs pour qui une Commission d'Indemnisation et autres droits ont été mis en place.
Les actions en Justice sont dorénavant notre seule façon de nous faire entendre face à un gouvernement qui, comme ses prédécesseurs, fait la sourde oreille. 

La décision du Conseil d'Etat du 3 octobre 2018 nous montre la voie.
Cependant, cet arrêt doit être analysé sereinement et sans précipitation dans les actions à mener.
Nous ne pouvons qu'être satisfaits que les Juges aient confirmé la responsabilité pour fautes de l'Etat tout comme ils ont admis que les lois de 1987, 1994 et 2005 ne peuvent être regardés comme des dispositifs de réparation. L'arrêt du C. E. souligne également la faute de l'Etat au regard des séquelles qui ont nécessité un accompagnement médico-psycho-social. Cela est très important car les souffrances psychiques vécues par nos parents et bon nombre d'enfants sont un sujet occulté par les pouvoirs publics qui nécessitent réparations. C'est peut-être même le préjudice principal...
A contrario, que penser de cette somme forfaitaire de 15 000 € au titre des préjudices matériel et moral ? Nous ne sommes plus dans la logique de réparation intégrale des préjudices qui doit prévaloir et la somme allouée n'est vraiment pas à la hauteur des fautes commises. Il s'agit là encore d'une mesure symbolique !!!
La prescription quadriennale qu'évoque le Conseil d'Etat doit également nous inciter à la prudence et à une réflexion collective entre militants avec les conseils avisés des spécialistes du Droit pour réfléchir ensemble aux actions juridiques les plus efficaces à mener.
Un appel auprès de la CEDH serait-il pas judicieux ?


 Rassemblons-nous et agissons de façon concertée partout où nous le pourrons !

Une réunion nationale est prévue courant novembre à Montpellier pour mener ces actions juridiques. La date et le lieu du rendez-vous seront précisés ultérieurement.
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Celles et ceux qui souhaitent s'impliquer plus encore dans la mise en œuvre de ces actions sont les bienvenu(e)s.
Pour tout renseignement sur les différentes actions juridiques * qui ont été élaborées par nos militants et des avocats, contactez nous :
actionsjuridiques.harkis@gmail.com  

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