55167229994901963466777199

RASSEMBLEMENT HARKI informer, rassembler, agir !
  • Accueil
  • A propos
    • Qui sommes nous ?
    • Nos objectifs
    • Agir !
    • La charte
    • Agenda&Galerie
  • *A la une !
  • *Histoire&Mémoires
    • Qui sont les Harkis ?
    • L'Armée d'Afrique et l'armée coloniale des origines à 1962
    • Les suppletifs rallies dans les guerres irregulieres
    • Harkis et supplétifs
    • Les oublies d Indochine
    • De la colonisation a la pacification de l’Algerie
    • Le F.l.n
    • Les Européens disparus en Algérie
    • Repères chronologiques
    • Mise au point
  • L' abandon des Harkis
    • Les accords d'Évian
    • Le massacre des Harkis
    • Croix-rouge 1963&Harkis prisonniers
    • Les justes
    • L' accueil des Harkis
    • Les camps
    • Traumatismes-post-guerre"
    • Analyses
  • *Témoignages&Contributions
    • *À voir, à lire >
      • Citations
    • Viméo&Youtube
  • Infos pratiques&Nous contacter
    • Juridique >
      • Textes légaux
      • Décisions
      • Traités&Conventions
      • Propositions de loi
      • Rapports&Etudes
    • Faire un don en ligne

Lettre ouverte de Mme Corinne CHAYER

15/7/2018

1 Commentaire

 
 
Je suis née en France en 1964.
Mon père ayant servi à titre « Harki » au 9ème bataillon Zouave, a été rapatrié avec son unité sur le territoire français le 15 juin 1962.
Choisi comme élément susceptible d’intégrer l’armée d’active, il a été affecté dés son débarquement à l’EAI – ST-MAIXENT afin d’être promu comme Sous-officier.
Malgré l’encadrement qu’a constitué son affectation à ST-MAIXENT L’ECOLE, mon père, déjà très affecté par les événements particulièrement violents de la guerre d’Algérie, a  très vite déprimé suite à son rapatriement dans un territoire qu’il n’avait jamais connu.
Après plusieurs admissions dans des services de neuropsychiatries de différents hôpitaux, Il a été définitivement réformé par l’armée en 1966.
Nous avons vécu ma mère, ma sœur et moi des périodes extrêmement difficiles…  
L’état psychiatrique de mon père a contraint ma mère, pour se protéger, et nous protéger de se séparer en 1966 et à rejoindre sa famille la plus proche installée en Auvergne.
Ma sœur et moi avons vécu auprès de notre mère toute notre enfance et adolescence. Ma mère ne sachant ni lire ni écrire, a multiplié différents emplois. Elle a travaillé en usine, a été employée de maison et a fait des emplois saisonniers. Par la suite, elle est tombée malade, et a été reconnue Adulte Handicapé. Ma sœur est très vite rentrée dans la vie active afin de faire «  bouillir la marmite » à la maison. Quant à moi, j’ai eu une vie scolaire et professionnelle plutôt chaotique.
Après de longues années, soit 56 ans (!), j’apprends que le gouvernement en place souhaite, je cite : « vite régler le problème Harki … », propos tenus par Mr Emmanuel MACRON le 25 septembre 2017 à l’Elysée devant des associations de Harkis.
Les prédécesseurs de Mr Emmanuel MACRON avaient eux aussi affiché leur volonté de résoudre le « dossier  Harki », en reconnaissant également les manquements de l’Etat Français vis-à-vis de notre communauté.
Notre actuel Chef de l’Etat, conformément aux engagements pris pendant la campagne présidentielle, concrétise très rapidement son projet pour les Harkis axé autour de la Réparation, la Reconnaissance, et la Mémoire.
C’est ainsi que naît un groupe de travail missionné par Mme Geneviève DARRIEUSECQ  secrétaire d’Etat auprès de la ministre des armées et sous la présidence de Mr Dominique CEAUX, préfet chargé d'une mission de Service public. 
Je suis restée très attentive à l’évolution de ce groupe de travail qui a duré plusieurs mois et d’où en sorties propositions chiffrés dont celle de l’association Collectif JUSTICE POUR LES HARKIS, qui a retenu toute mon attention… (Pour la cohérence des montants sollicités indemnisant les  différents préjudices subis par les Harkis, mais également pour l’indemnisation des biens spoliés en Algérie).
Aujourd’hui, je lis un récapitulatif des propositions présenté par le préfet CEAUX.
 
Ces propositions qui clôturent la dernière réunion du groupe de travail qui s’était réuni en  date du 20 juin 2018, devraient être ainsi motivées par un devoir de réparation le plus équitable possible !
 
A notre grande surprise (compte-tenu des engagements du Président MACRON), les trois propositions émises par les membres Harkis du GTH ne sont absolument pas prises en compte par Mr le Préfet CEAUX, prétextant leur coût énorme et les contraintes budgétaires.
 
Le projet de rapport émanant de Mr le Préfet CEAUX au Président de la République laisse encore une fois, déception, frustration, sentiment d'injustice et colère !
La réparation légitime qui est due aux Harkis et à leurs familles, en raison des graves et nombreuses fautes commises par tous les gouvernements successifs, est à nouveau rejetée par l’actuel gouvernement, qui s’inscrit finalement dans la même logique que celle qui a prévalu depuis l’exil forcé que nous avons connu.
 
Ma situation de fille de Harki m’inspire donc les observations qui suivent :
 
PAS DE DROIT A INDEMNISATION.
 
Nos pères, nos mères, ont laissé sur leur terre natale leurs parents, leurs familles, leurs amis, leur culture et leurs racines sans aucun espoir de les retrouver un jour…
Ils ont aussi perdu leurs maisons, leurs terres, parfois des propriétés appartenant à leur famille depuis des générations et qu’ils ne pourront eux aussi transmettre à leurs enfants !
Parallèlement, dans ce conflit Franco/Algérien, une autre communauté a également perdu beaucoup matériellement. Il s’agit des pieds noirs qui sétaient installés au fil du temps sur le territoire Algérien.
Le traumatisme généré par le départ précipité des pieds noirs a été manifestement atténué par le fait qu’ils allaient retrouver leur société, leur famille, leur culture d’origine.
A leur retour sur la métropole, les rapatriés d’origine européenne ont largement été indemnisés et soutenus par l’Administration française.
Malheureusement, le statut de droit local n’a pas permis aux Harkis de faire valoir leur droit à indemnisation comme leurs compatriotes d’origine européenne … Il s’agit donc d’une double peine!
Certes, les Harkis qui n’avaient pas bénéficié d’indemnisation faute de preuves écrites de propriété, ont été éligibles soit à des allocations forfaitaires (lois de 1987 et 1994), soit à des allocations de reconnaissance ou rentes viagères. Cependant, ces mesures indignes de la situation financière, familiale, éducative, professionnelle, culturelle et sociale des Harkis n’ont pas été à la hauteur de la tragédie vécue par ces supplétifs et leur famille, et surtout, n’ont pas réparé les préjudices moraux, psychiques, économique et sociaux subis par une communauté ignorée.
 
IMPORTANCE DES PREJUDICES MORAUX.

Or, d’un point de vue moral, il est inacceptable que l’énorme injustice vécu par les Harkis ne soit pas réparée par l’Etat français qui est directement responsable de leur abandon et de leurs préjudices.
 
En effet les décisions politiques prises par la France à la fin du conflit algérien, en toute connaissance de cause, ont, d’une part, conduit aux massacres des Harkis abandonnés sur place, et d’ autre part abouti à la marginalisation économique et sociale des Harkis et de leur famille rapatriés en France.
 
Ce constat m’interpelle car la différence de traitement des deux communautés françaises rapatriées, Harkis d’origine algérienne et rapatriés  d’origines européennes,  mise en place par l’Etat français, est de ce fait basée sur une discrimination ethnique et religieuse, ce qui est contestable moralement mais également juridiquement, car, contraire a la Constitution française, qui garantit  l égalité des droits  de chaque citoyen, quelque que soit sa race ou sa  religion.
 
  
L’INEGALITE DES CHANCES.
 
Alors que la fin tragique de l’Algérie Française a conduit les Harkis et leurs familles à se réfugier en métropole, s’en suit l’accueil terrifiant réservé à ces combattants, leurs épouses et leurs enfants, dans des camps, des hameaux de forestage et autres cités en zones urbaines…
 
Certains, comme mes parents, ne sont pas passés par les camps. Sauf que l’horreur de la guerre a broyé ma famille et que les traumatismes vécus ont conduit mon père dans des services de neuropsychiatries.
 
Ces traumatismes psychiques qui sont systématiquement passés sous silence, ont conduit beaucoup de Harkis et leurs enfants dans des errements et des comportements suicidaires sur le territoire Français…
 
Et voilà que Mr le Préfet CEAUX, dans son  travail de mémoires et de réparation envisage un fond de solidarité pour la 2ème génération, à savoir :
 
FONDS DE RÉPARATION ET DE SOLIDARITÉ
 
Les enfants de Harkis non concernés par le dispositif retraites bénéficieraient d’un fonds de solidarité qui serait créé par la LOF 2019 à l’intérieur de l’enveloppe de 10 millions d’€. Il serait effectif au 1er janvier 2019.
 
            Ce dispositif serait assorti de critères d’éligibilité :
 
            1) être passé par un camp ou un hameau de forestage ;
            2) durée (au moins 6 mois) ;
            3) conditions de ressources ;
            4) composition de la famille (enfants à charge ou non) ;
            5) état de santé (dépendance, handicap, maladie chronique, etc.…) ;
            6) logement (insalubre, inadapté ou autre…).
 
            Il serait envisagé un système « à points ». Par exemple 100 points. Les éléments qui compteraient le plus seraient en premier lieu la durée de passage dans un camp, et en second lieu les conditions de ressources.
 
            Cette aide ne concernerait que les personnes en très grande difficulté, ne serait valable qu’une seule fois, avec un montant plafonné, et ne répondrait qu’à des demandes bien spécifiques (aide au financement des études des enfants, bourses, frais d’obsèques, aide au désendettement, etc.).
 
A la lecture de ce dispositif, je suis dépitée et je m’interroge à mon tour sur les critères de sélection qui ont conduit Mr le Préfet CEAUX à présider un groupe de travail soucieux d’apporté des solutions d’indemnisations sérieuses.
 
 (J’ai été frappée par l’alinéa 2… ! (Au moins 6 mois dans les camps… !), car en effet, il y a une liste d’éligibilité pour prétendre à une réparation … !). Pathétique !
 
Aussi je tiens à vous préciser, Mr le Préfet CEAUX, que mes parents ne sont peut-être pas allés dans des camps, mais il n’en demeure pas moins, que mon père a fait dès son arrivée en France des passages en hôpital psychiatrique, ma mère a fait de la dépression et a dû aller dans une maison de repos à Mende. Ma sœur avait 2 ans et moi 1 an.
Puis ma mère a dû fuir notre père qui était violent, elle a divorcé puis, elle est allée retrouvé sa famille la plus proche installée en Auvergne !
Voilà Mr Le préfet CEAUX, comment j’ai démarré dans ma vie !!!
Un père absent que j’ai longtemps recherché en passant par un service de la préfecture « recherche dans l’intérêt des familles » et que j’ai par la suite retrouvé en 97 enterré dans une fosse commune…
Aussi je ne comprends pas qu’une distinction soit faite aux Harkis passés par les camps et les autres !
Oui, les passages difficiles et douloureux traversés par nous, enfants de harkis, ayant vécu ou pas dans des camps, relèvent directement du conflit FRANCO/ALGERIEN et des décisions prises par les gouvernements français qui se sont succédé, en laissant sciemment des hommes désarmés à l’ennemi,  et quant à ceux qui ont pu rejoindre la métropole, ils étaient déjà atrocement abîmés par l’horreur indescriptible qu’ils avaient subie  au quotidien pour défendre une Algérie Française.
En conséquence, il ne peut qu’en résulter des dommages collatéraux reçus de plein fouet par la 2ème génération dont l’inégalité des chances dans une collectivité déjà bien installée depuis des générations et de surcroit mal informé de la situation.
(Je suis persuadée, que comme moi, d’autres enfants de Harkis ont subi des propos racistes dès leur plus jeune âge et ont été victimes de discriminations lors de différentes demandes, comme l’accès à un emploi par exemple…!).
 
DOMMAGES COLLATERAUX.
 
Ainsi, l’histoire ne se termine pas ! Elle ne fait que continuer de croître bien évidement dans son  injustice, que nous trainons nous, 2ème génération comme enchaînée à un boulet.
En effet, dés l’indépendance de l’Algérie, une vague d’émigration algérienne s’installe en France afin de fuir la  précarité d’un Etat sous dictature et totalement désorganisé. Cette population désireuse de s’intégrer, de travailler et d’élever   paisiblement leurs enfants, sont aujourd’hui des familles plutôt épanouies… 
Elles ont bénéficié du droit commun, ont pour la plupart la double nationalité et la libre circulation !
Au fil des années, ces familles ont su anticiper leur avenir afin de se réinstaller dans leur pays d’origine et elles ont pour beaucoup, investi dans de magnifiques villas sur leur terres natales, afin d’y passer une retraite paisible et sans difficultés matérielles.
Aujourd’hui, j’ai 54 ans ! Et je suis dans une génération où grand nombre de mes relations « français de souche » héritent de patrimoines entretenus depuis plusieurs décennies par leurs aïeux. Ils sont propriétaires, et vivent avec des compléments financiers  tel l’immobilier locatif qui leur assurent une meilleure qualité de vie et un pouvoir d’achat intéressant.
C’est ainsi que je constate que le statut de Harki, a non seulement dépossédé la 2ème génération d’un patrimoine laissé en Algérie,  mais qu’en plus de cela, la 2ème génération ne peut prétendre à aucune transmission de patrimoine possible.
Alors dans ce constat, c’est un désarroi face à une double injustice sociale qui s’accompagne d’un sentiment d’écœurement suite aux propositions de réparations et de solidarité de Mr LE Préfet CEAUX et cela avec l’approbation de nos plus hauts dirigeants… !
Voilà une autre  conséquence du conflit FRANCO/ALGERIEN, dont les seules victimes sont encore une fois les Harkis et leurs descendants !
…

Maintenant, je reviens sur le groupe de travail Harkis, mis en place par notre Président de la République. Les 3 propositions présentées par le GTH, ont tout simplement été rejetées par Mr le préfet CEAUX, invoquant un problème de coût… !
J’entends donc par cette décision qu’il y a effectivement une reconnaissance et une réparation à devoir aux Harkis et à leur famille qui n’est pas contestable (voir argumentaire CNLH, et JUSTICE HARKIS)  mais  le gouvernement ne peut dédommager les différents préjudices subis par les Harkis en raison de restrictions budgétaires, et opte donc pour une série de « mesurettes… » pensant ainsi clôturer le dossier Harkis définitivement !
Aussi, Mr le préfet CEAUX,  imagine une « opération » moins onéreuse pour l’Etat, car il lui faut principalement tenir compte, non pas du souhait de Réparation pour clôturer le dossier Harki, mais essentiellement de la situation économique actuelle de la France !
 
POUR INFO :
Une guerre qui, aujourd’hui, rapporte gros dans la relation France/Algérie… :
Publié le 04/05/2017
Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère du Commerce Extérieur
Service économique régional d’Alger, Business France Algérie
Chambre de Commerce et d’Industrie Algéro-Française
" Les relations économiques et commerciales ont progressé rapidement depuis 1999 et sont particulièrement denses. Nos échanges ont effectivement triplé entre 1999 et 2013. En 2014, la France est devenue le 2nd partenaire de l’Algérie avec 10,9% de part de marché (12,08% en 2012) derrière la Chine (12,4%) et devant l’Italie (10,3%). La France semble proportionnellement avoir moins profité que ces concurrents de l’ouverture relative de l’économie algérienne.
La France est cependant toujours le premier investisseur hors hydrocarbures et premier employeur étranger en Algérie : nos entreprises emploient près de 40.000 salariés (100.000 si l’on inclut les indirects), pour environ 500 entreprises implantées (une trentaine du CAC 40 sont actives ou présentes sur le marché algérien). Le principal secteur porteur d’emplois et d’activité est celui des services : les services financiers grâce à la présence de Société Générale et BNP Paribas, les transports (avec notamment la présence d’Air France). Dans le domaine maritime, CMA-CGM, avec un effectif de 400 personnes, est leader sur le marché algérien, l’hôtellerie-restauration (groupes Accor, Sodexo, Newrest), la distribution automobile à travers Renault et Renault Trucks, le secteur de l’environnement avec Suez Environnement.
Les exportations françaises, 6,9 Mds EUR en 2014, ont progressé, mais la Chine est devenue le premier fournisseur de l’Algérie avec 8,4 Mds EUR de produits exportés. La progression des exportations française est portée par la dynamique des ventes de céréales alors que nos exportations de véhicules se réduisent. Dans le même temps nos importations ont atteint 4,2 Mds EUR enregistrent une forte hausse (+49,7 %) à 2,4 Mds EUR (1,6 Mds€ sur la même période 2012). Cette évolution est imputable au pétrole qui représente près de la moitié de nos importations sur la période (1,1 Mds EUR).
M. Jean-Louis Levet a été mandaté en mai 2013 comme Haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, dans le sillage de la visite d’Etat du Président de la République en Algérie en 2012. Il contribue à donner un nouvel élan aux relations bilatérales dans ces deux domaines, par la réalisation de partenariats d’exemplarité fondés sur la concertation et l’entente durable. Jusqu’à présent, la Mission Levet est parvenue à établir un authentique climat de confiance avec l’ensemble des interlocuteurs algériens (autorités, entreprises, chercheurs, etc.) et, en concertation étroite avec ses correspondants algériens, a identifié des projets de partenariats prometteurs. Certains de ceux-ci pourront et ont fait l’objet d’accords lors d’événements bilatéraux de référence tels que le Comité mixte économique franco-algérien (dont la prochaine édition aura lieu à l’automne 2016 à Alger) ou le Comité intergouvernemental de haut niveau (qui s’est tenu en avril 2016). La Mission est un outil original d’animation de notre coopération bilatérale et ses résultats sont encourageants".
 
Alors que notre gouvernement continue de s’enrichir à coût de Milliards d’euros, sur une relation franco-algérienne prospère, et cela depuis l’indépendance de l’Algérie, la France continue de rester à ce jour un des partenaires privilégié de l’Algérie et continue de générer des profits considérables !
 
C’est pourquoi, il est inacceptable de refuser la réparation qui est due aux Harkis et leurs familles, sous prétexte de difficultés économique dont nous ne sommes aucunement responsable. (Dans ce cas là, pour des raisons de budget défaillant,  Mr le Préfet CEAUX et tous ces décideurs censés contribuer à l’équilibre budgétaire du gouvernement français pourraient alors envisager de diviser leurs prétentions par 3…).
 
Aussi, pour toutes ces raisons évoquées dans cette lettre, toutes les personnes qui soutiennent la cause des Harkis doivent restées mobilisées et doivent être prêtes à faire valoir nos droits devant les tribunaux français ou internationaux si nécessaire.
 
Aujourd’hui, le Collectif Justice pour les Harkis, leurs familles et de nombreuses associations lancent un appel au rassemblement pour agir collectivement afin que l’ensemble des fautes incontestables commises par l’Etat Français soit réparé à leur juste valeur.
 
Nous refusons catégoriquement les propositions de Mr le  Préfet CEAUX et nous feront ensemble le combat qui s’impose afin que les engagements pris par le Président MACRON soient respectés.
 
 
Tous les militants de la cause Harki doivent se rassembler et réfléchir ensemble à toutes les actions possibles que nous devons mener afin  que Justice soit rendue…
 
 
Corinne CHAYER.

1 Commentaire
Corinne CHAYER
21/7/2018 03:17:09 pm

LA FRANCE RECONNAISSANTE


« ENTRE 20 ET 40 MILLIONS D’EUROS AU TOTAL ETALE SUR 4 ANS … »

Mais ou va cet argent… !

Le rapport de Mr le Préfet CEAUX qui fait part de 56 propositions pour clôturer le dossier « HARKI », est à décrypter autrement que dans la réparation à devoir aux Harkis… !
« J’en ai mal au ventre…, lisez attentivement… !»

On reconnaît, on répare, etc.…, etc.… ! On propose même de décorer des petites filles ou arrières petites fille de Harkis… ???

Donc une grande partie de l’argent qui devrait être débloqué pour clôturer le dossier « HARKIS » servirait à financer des administrations qui sont déjà payés pour leur utilité de devoirs publics… !


Regardez bien mes chers amis, la réparation pour la communauté Harki, elle ne représente que 4 propositions : de la 53 ème à la 56 ème !

Nous attendons vos commentaires.

Réponse

Votre commentaire sera affiché après son approbation.


Laisser une réponse.

    Archives

    Août 2019
    Mai 2019
    Décembre 2018
    Juillet 2018

    Flux RSS

À PROPOS      Qui sommes-nous ?     Qui sont les Harkis ?      Nos objectifs       A la Une !      Histoire&Mémoires    Témoignages&Contributions      Juridique      A voir, à lire       
CONTACT​  :  REDACTEUR.RASSEMBLEMENT.HARKIS@GMAIL.COM
Contactez nous&Envoyer une info  
Coup de cœur : ​ Abdelkrim Klech " Le combat d'une vie pour les Harkis"
 Connaitre vos droits, effectuer vos démarches     Mise au point     Vidéos accueil des Harkis  INA.fr      Le F.l.n      Les justes  
Repères Chronologiques
DERNIER ARTICLE A LA UNE : 
  • Discrimination et racisme
  • ​14 juillet au 25 Septembre 2019 Marche de la fierté  Harki
الله يرحم الحركة ويدخلهم فسيح جناته
 واتمنى من الله عز وجل ان يحقق العدل لابنائهم  
وان ينتقم من الظالمين آمين
     إن الله يمهل و لا يهمل
​​"On ne doit aux morts que ce qui est utile aux vivants, la vérité et la justice"
  • Accueil
  • A propos
    • Qui sommes nous ?
    • Nos objectifs
    • Agir !
    • La charte
    • Agenda&Galerie
  • *A la une !
  • *Histoire&Mémoires
    • Qui sont les Harkis ?
    • L'Armée d'Afrique et l'armée coloniale des origines à 1962
    • Les suppletifs rallies dans les guerres irregulieres
    • Harkis et supplétifs
    • Les oublies d Indochine
    • De la colonisation a la pacification de l’Algerie
    • Le F.l.n
    • Les Européens disparus en Algérie
    • Repères chronologiques
    • Mise au point
  • L' abandon des Harkis
    • Les accords d'Évian
    • Le massacre des Harkis
    • Croix-rouge 1963&Harkis prisonniers
    • Les justes
    • L' accueil des Harkis
    • Les camps
    • Traumatismes-post-guerre"
    • Analyses
  • *Témoignages&Contributions
    • *À voir, à lire >
      • Citations
    • Viméo&Youtube
  • Infos pratiques&Nous contacter
    • Juridique >
      • Textes légaux
      • Décisions
      • Traités&Conventions
      • Propositions de loi
      • Rapports&Etudes
    • Faire un don en ligne