55167229994901963466777199

RASSEMBLEMENT HARKI informer, rassembler, agir !
  • Accueil
  • MILITEZ
    • Qui sommes nous ?
    • Organisation de l’association
  • ***ACTIONS JURIDIQUES***
    • La charte
    • Nos objectifs
    • Analyses
    • Rapports&Etudes
    • Décisions
    • Textes légaux
    • Traités&Conventions
    • Propositions de loi
    • Juridique
  • Actualités
    • Publications
    • J'écris, je signe !
  • *Histoire&Mémoires
    • Qui sont les Harkis ?
    • L'Armée d'Afrique et l'armée coloniale des origines à 1962
    • Les suppletifs rallies dans les guerres irregulieres
    • Harkis et supplétifs
    • Les oublies d Indochine
    • De la colonisation a la pacification de l’Algerie
    • Le F.l.n
    • Les Européens disparus en Algérie >
      • Liste nominative de disparus
    • Repères chronologiques
    • Mise au point
    • L' abandon des Harkis >
      • Les accords d'Évian
      • Le massacre des Harkis
      • Croix-rouge 1963&Harkis prisonniers
      • Les justes
      • L' accueil des Harkis
      • Les camps
      • Traumatismes-post-guerre"
      • *À voir, à lire
      • *Témoignages&Contributions
  • Infos pratiques&Nous contacter
    • Plan du site

[PORTRAIT] Abdelkader Abbad, un des derniers harkis mayennais

5/6/2020

0 Commentaires

 
Photo
Abdelkader Abbad (à gauche) est un des tout derniers harkis installés en Mayenne © Radio France - Morgane Heuclin-Reffait
Il a répondu présent pour lever le drapeau français lors de la cérémonie d'hommage aux harkis ce mercredi. 57 ans après l'indépendance de l'Algérie, Abdelkader Abbad est un des derniers mayennais à avoir vécu le rapatriement en France lors des accords d'Evian en 1962.
C'est par accident qu'il est arrivé en Mayenne en 1963. "Normalement je devais aller à Evreux dans l'Eure, mais j'ai pris le train pour Evron !", lance Abdelkader Abbad, les yeux rieurs. Depuis, il n'a plus quitté Laval. C'est ici qu'il a reconstruit sa vie après la guerre d'Algérie et son rapatriement en France. Impossible de rester là-bas pour lui qui a servi dans l'armée française.
Un an caché pour éviter les exactionsLorsque l'indépendance est déclarée, Abdelkader Abbad est stationné à la caserne de Boghari, 150 kilomètres au sud d'Alger. "Je suis parti _me cacher pendant treize mois dans les montagnes_, explique-t-il. Surtout la nuit, car c'est là qu'on était visé. Je repassais parfois par la maison et j'emmenais à manger pour deux ou trois jours". 
C'est par un coup de chance, en croisant son commandant, qu'il réussit à partir. "En redescendant à Boghari, il est passé à côté de moi en Jeep, indique-t-il. Il m'a demandé si je voulais partir pour la France et j'ai dit oui. Il m'a trouvé une tenue, _il s'est occupé des papiers... Il a tout fait pour moi !_", explique-t-il. 
Des proches victimesC'est seul qu'il quitte le territoire algérien. "L'armée est allée voir ma femme, elle n'a pas voulu suivre, indique Abdelkader Abbad. L'année suivante, on m'a annoncé qu'elle avait été tuée, comme notre petite fille de deux ans". "On est retourné plusieurs fois en Algérie, dès 1972, pour tenter de savoir qui les avait tuées, explique sa nouvelle épouse Madeleine, rencontrée en France. On n'a jamais réussi à le savoir, on _ne sait même pas où elles sont enterrées_".
"Ça fait mal au cœur, souffle l'ancien harki. J'ai des frères et mon oncle qui ont été tués là-bas dans les années suivantes". Même chose pour ses camarades de l'armée. "Beaucoup de copains sont morts là-bas, explique-t-il. Ils étaient tous regroupés dans un quartier et il n'en reste plus qu'un ou deux".
Faire une croix sur le retour"Quand j'y suis revenu la première fois, _ma famille m'a dit de ne pas rester car j'étais recherché_", précise-t-il. Il explique avoir été arrêté et questionné plusieurs heures par les douanes algériennes. "Ils m'ont repéré et m'ont demandé combien de membres du FLN (Front de Libération National) j'avais tué, raconte-t-il. Ils m'ont gardé dans un bureau pendant cinq heures, jusqu'à ce que ma femme menace d'appeler l'ambassade de France".
"On a décidé de ne plus y retourner, lâche Madeleine. Même si on ignore toujours ce qu'il s'est passé pour sa famille, car ils ont peur de parler là-bas. C'était trop dangereux". Abdelkader Abbad a définitivement renoncé à retourner sur sa terre natale

Lien source :
https://www.francebleu.fr/infos/societe/portrait-abdelkader-abbad-un-des-derniers-harkis-mayennais-1569429579
0 Commentaires



Laisser une réponse.

    Archives

    Octobre 2020
    Juillet 2020
    Juin 2020
    Avril 2020
    Mars 2020
    Août 2019
    Mai 2019
    Décembre 2018
    Juillet 2018

    Flux RSS

Photo
Photo
Celles et ceux qui souhaitent s'impliquer plus encore dans la mise en œuvre de ces actions sont les bienvenu(e)s.      
CONTACT* :
06 24 42 53 83 Abd El Kader
06 15 75 00 96 Ahmed

06 26 58 48 87 Salah
*Du lundi au vendredi de 17h à 20h

06 26 58 48 87 Salah

    Rejoignez-nous !

Je milite !
Plan du site 
 "On ne doit aux morts que ce qui est utile aux vivants, la Vérité et la Justice"
  2016-2021 (C) Rassemblement Harki   Informer, rassembler, agir !   
Contact :  rassemblement.harki@gmail.com                      La Rédaction : redacteur.rassemblement.harkis@gmail.com. 
  • Accueil
  • MILITEZ
    • Qui sommes nous ?
    • Organisation de l’association
  • ***ACTIONS JURIDIQUES***
    • La charte
    • Nos objectifs
    • Analyses
    • Rapports&Etudes
    • Décisions
    • Textes légaux
    • Traités&Conventions
    • Propositions de loi
    • Juridique
  • Actualités
    • Publications
    • J'écris, je signe !
  • *Histoire&Mémoires
    • Qui sont les Harkis ?
    • L'Armée d'Afrique et l'armée coloniale des origines à 1962
    • Les suppletifs rallies dans les guerres irregulieres
    • Harkis et supplétifs
    • Les oublies d Indochine
    • De la colonisation a la pacification de l’Algerie
    • Le F.l.n
    • Les Européens disparus en Algérie >
      • Liste nominative de disparus
    • Repères chronologiques
    • Mise au point
    • L' abandon des Harkis >
      • Les accords d'Évian
      • Le massacre des Harkis
      • Croix-rouge 1963&Harkis prisonniers
      • Les justes
      • L' accueil des Harkis
      • Les camps
      • Traumatismes-post-guerre"
      • *À voir, à lire
      • *Témoignages&Contributions
  • Infos pratiques&Nous contacter
    • Plan du site